• Très drôle. Très beau. On découvre les drôles de pharmacies pleines de perruques du boulevard de Strasbourg.


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  • Le bonze

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  • L'histoire est simple.

    C'est celle d'u, monsieur tout le monde, qui tient un coffe shop dans un fin fond anonyme de l'Amérique. Heureux en ménage. Connu et aimé de chacun dans son bled. Il est... transparent jusqu'à ce qu'un jour, deux petits malfrats viennet lui chercher des noises dans sa boutique. Ses employés et ses clients sont menacés, monseurs tout le monde fait preuve d'une incroyable habileté pour mettre les gangsters hors d'état de nuir. Il devient un héros et fait la Une des jouraux télévisés.

    Dommage pour lui.. car des gangesters d'un autre calibre affirment l'avoir reconnu et lui parlent comme s'il était un caid reconverti. Le suspens du film consistera à savoir qui il est vraiment. Et au fond... et bien on s'en fiche un peu (et on s'en doute assez vite) car ce qui compte c'est le plaisir de raconter.

    Croncenberg a plaisir à déployer son histoire. A mettre ne place toutes les situations. A les laisser exister. Produire leurs effet... et leurs conséquences. Ca va lentemnt. ca monte en puissance. C'est très très bien  fait.

    Et il y a, évidemment, sans doute une autre histoire qui se raconte a travers celle là. Celle d'une Amérique née dans la violence et qui s'étonne chaque jour de se voir rappeler ce qu'elle est. Ca fait plaisir aux européens. Mais ce sont les américains qui le racontent mieux.


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  • A 30 ans, Romain apprend qu'il est malade d'un cancer qui se soigne mal. Plutôt qu'un traitement pénible et très incertain (la scène ou il apprend sa maladie et ou il essaye, tout seul, de comprendre exactement ce qui l'attend, pour combien de temps il en a, est très forte) il préfère aller au devant de sa mort... Il en a pour 2 ou 3 mois. On va le suivre pendant cette période. Avec ses parents, sa soeur, sa grand-mère, son copain, des inconnus. Il va même vouloir faire un enfant entre temps. Mais pas vraiment son enfant...

    La force du film, à mon avis, c'est qu'on s'est tous imaginé plus ou moins des scénarios dans ce genre. Personnellement, je fais ça très bien sur mon vélo (lieu de pensées suspendues). Ce que je ferais si... comment je le dirais, comment on pleurerait, comment je laisserais des souvenirs etc. Là... le rêve est un fim.

    Autre bonne idée (et là, évidemment, on s'identifie moins volontiers) le personnage est odieux. Roman est un photogrpahe de mode pas sympa. Ou plutôt sympa avec très peu de gens et seulement quand il le veut (ce qui veut dire, pour moi : pas sympa !!). Il est arrogant, désagréable, blessant eet égoiste.

    On doit être très égoiste, remarque, quand on sait qu'on ne reverra bientot plus personne.

    Ces quelques semaines le changeront évidemment. Un peu en bien (c'est la morale du film ??) mais pas seulement. A l'heure des bilans, on sent qu'il ne veut pas tirer de conclusion. Qu'il veut être bon avec les inconnus, mauvais avec les siens. Seul et insatisfait. Il refuse de se laisser entourer. De se soigner aussi car je n'ai jamais pu oublier pendant tout le film qu'il y a aussi une autre manière de vouloir. Vouloir vivre et se soigner. On connait tous des miraculés, non ? A l'évidence, il n'en a pas envie, car pour cela, il faut pouvoir prendre appui sur quelque chose  ou quelqu'un. Il ne veut pas de cette dépendance.

    Le tire-larme marche relativement bien avoir moi car je n'ai tout de même pas pu m'empécher de le trouver touchant ce Romain si seul. Il parait que le perosnnage ressemble pas mal à Ozon lui-même. Comme quoi ca rend créatif !


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  • C'est l'histoire d'un enfant assez mal parti si vous voulez mon avis. Dans la critique de TELERAMA que j'ai lu avec attention en sortant du ciné, ils parlent beauocup de l'amour des parents pour ce bébé qu'on ne verra qu'emmitouflé pendant tout le film. J'avoue ne pas en avoir la trace pour ce qui concerne le père. Et que c'est bien là, à mon avis, le sujet du film.

    Bref, l'Enfant raconte les premiers jours de la vie d'un petit bébé, né d'un père et d'une mère dans la mouise. Maman a l'air paumé. Mais a un petit appart'. Papa est une petite frappe qui se pense libre et qui ne semble pas ravi de cet enfant. Pas ravi non plus de sa copine selon mes critères, mais je suis sans doute trop petite bourgeoise. Maman rentre de l'hopital donc, elle montre le bébé à son homme qui ne va pas trouver d'autre idée que de proposer de vendre ce bébé à des gens qui ont des fillères pour cela (vers l'adoption précisons). La maman dénonce le papa aux services sociaux. il essaye de retrouver son bien. Y arrive, mais en ayant perdu les frais de change au passage. Dans le même temps, il met un autre jeune garçon vraiment dans la mouise. Acculé, il fini par se rendre à la police qui l'envoit en prison ou il reçoit la visite de sa copine qui avait pourtant l'air bien fachée du temps ou il vendait leur enfant.

    Le pb, comme toujours, avec ce genre de film, c'est que j'ai du mal à sortir du côté documentaire du film. Je m'indigne d'une situation et de réactions qui sont pur fiction.

    En l'occurence, ils touchent un peu à l'essentiel. A ce quo'n fait de ses enfants. Je n'ai pas resisté à l'envie de détester le jeune homme. Sa liberté humide et triste ne m'a pas paru valoir la peine. Je ne comprends pas assez.

    Mais le film est fort. Comme un monde sans pitié.


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