• Visite à mon petit filleul qui semble avoir très peur que je l'emmène avec moi. A part ça, il est très gai comme garçon. Et si blond !!!


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  • Chorale des maternelles. En rouge et vert. Ben fait très bien les gestes !

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  • J'emmene Judith chez le coiffeur pour oublier la coupe effilée de Roy qui lui faisait une tête de yéti les mauvais jours et de... pétasse les bons. Elle en ressort telle une petite fille de 8 ans, la nuque en boule, bien comme elle aime, et courant presque pour retrouver ses amis de la STARAKADEMI qui nous disent adieu ce soir. C'est la finale

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  • J'avais lu "La Vie devant soi", mais rien signé Romain Gary. Et c'est l'amour de Patrick pour l'auteur qui m'a donné envie de voir de quoi il s'agissait. J'ai... adoré.

    Ce livre raconte toute simplement la vie, ou pour être plus exacte la jeunesse de l'auteur, avec une humour, une distance, une chaleur qui m'ont bouleversée. Elevé par sa mère seule, Romain Gary a quitté la Russie très jeune, pour la Pologne d'abord, puis la France, terre promise d'un délire maternel décrit avec affection et lucidité. Là, il grandit, fait des études, la guerre et finit dans la Résistance.

    J'ai beaucoup pensé au "Livre de ma mère" en lisant ce livre, les fameuses 'promesses de l'aube" étant les désirs de la mère, son amour aussi, donné si entier à l'aube de la vie et que Romain Gary passera sa vie à rechercher sans même l'espoir d'être comblé. Mais là ou le livre d'Albert Cohen appelle les sentiments, et notamment pour ce qui me concerne la pitié, Romain Gary appelle notre malice, notre affection, notre goguenarde bienveillance. Autant la mère de Cohen m'agace autant celle de Gary ne peut qu'intriguer. Elle est tout de même incroyable. On ne cesse, du reste, de se demander comment son fils a pu s'en tirer après tant d'ambiguité, tant de culpabilité, tant de pression !!!

    Comme tant d'auteur que j'aime, Romain Gary est plein de distance vis-à-vis de ses personnages, ce qui est d'autant plus d^role au cas d'espère que ces personnages sont lui-même, sa mère, tous les gens qu'ils ont connu. Dans des petites notes - vraiment en trop selon moi - il s'interroge longuement sur cet haine de soi que ses amis lui reprochent d'exprimer (et de penser sans doute). J'avoue ne rien avoir ressenti de tel, au contraire même. Gary n'est pas béat devant lui-même, il se regarde faire et il se fait rire, mais enfin, il s'aime bien. C'est évident. Et il a bien raison.

    Un regret aussi. Une série de page très violente contre la psychanalyse et notamment ceux qui seraient tenté de parler de complexe d'Oedipe à son sujet (tiens donc !). Il prend la chose totalement au premier degré et éprouve le besoin de préciser (à 40 ans passés) qu'il ne souhaite pas coucher avec sa mère !!! C'est d'autant plus facheux qu'il fait par ailleurs preuve d'une lucidité à son égard qui m'a enchanté.

    Je recommande ! Et j'ai envie de découvrir le reste.


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  • Un vrai bonheur ! Très très gros livre à picorer chaque jour ou s'en s'arréter.

    Le projet est à la fois simple et pharaonique. Il s'agit pour l'auteur de passer en revue toute la littérature française et de dire ce qu'il en pense. Les entrées sont amusantes. Il s'interroge aussi bien sur ce qu'il pense de Saint-Simon que sur l'ordre dans lequel il conviendrait de lire TOUs les livres. ou sur les livres ratés des grands auteurs. A dire vrai, on reste baba devant tant de culture et de malice. Et toujours surpris par ses citations qui sont à la fois déclalées, peu connues et pertinente.

    Dantzig est marrant et donc... assez méchant. A dire vrai, au bout d'un moment... je me demandais un peu ce qu'il aimait vraiment. Pas tout le monde, c'est sur ! Et il a raison. Mais j'en suis venue par me demander s'il aimait vraiment la littérature !! Ou s'il aimait s'y intéresser pour exercer son esprit critique, ce qui est une posture qui me convient tout particulièrement.

    Un seul regret : qu'il ne parle que de littérature française. En cherchant mes livres ou mes auteurs aimés, je me suis vite rendue compte que beaucoup n'étaient pas de chez nous (je le savais bien sur, mais c'est la première fois que je l'ai regretté !!! J'adorerais savoir ce que Dantzig pense de Jane Austen, de Dickens etc. )


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