• On va commencer par le verdcit. C'est un film boulversant. Dans tous les sens du terme.

    Plus que de l'histoire, c'est presque d'un lieu qu'il faudrait parler. De cette montagne du Wyoming ou Ennis et Jack sont envoyés ensemble pour garder des moutons pendant l'été (sheep-boys en quelque sorte). Ils y passent quelques semaine pendant lesquels, nous les spectateurs passons notre temps à attendre et gueter les moments ou leur indiférence virera en camaraderie, puis en autre chose puisque l'histoire est connue : ces deux là vont s'aimer.

    Et à dire vrai, je n'ai pas vu grand chose pour ma part. Un soir, ils s'y mettent. L'un est un peu plus entreprenant que l'autre. On sent bien que l'autre, Ennis, le plus frustre des deux, est un peu géné de ce qui s'est passé. Mais au final... Ca continue. Et sans passion pour ce qu'on en voit.

    Le patron des 2 gars s'en rend compte. Met fin à l'expérience un peu plus tôt que prévu. Chacun rentre chez soi.

    Ennis se marie. Et essaye quelque chose. Dans la pauvreté. Jack rencotnre une jolie fille riche. Et se marie. Pour se faire humilier. Quelques années plus tard, ils se donnent des nouvelles et repartent pour une partie de pèche, manifestement grand moment de libertés pour ces hommes désormais liés par le devoir et le malheur. Le plus malheureux des deux s'y resoud. L'autre non. Et de voir comment on intégre - ou pas - les interdits sociétaux. Et comment de toutes les manières cela te mène au malheur.

    Le film a le mérite de renouer avec 2 genres cinématographiques des plus classiques. Le Western et le Mélo. Et de les déniaiser et l'un et l'autre pour les mettre au gout du jour. L'ouest du film est un pauvre bled, peuplé de pequenot... les cow boy sont des ouvriers agricoles. Quand au mélo... on ne se rendra compte des bons moments qu'une fois qu'on se sera rendu compte que le reste n'était pas mieux. Et on pleurera sur une histoire qu'on avait pas vu si belle. sur des moments fragiles et interdits. Franchement, c'est magnifique et triste. Comme la vie, souvent.


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  • Encore un film bizarrement vendu. J'imaginait un film intéressant... mais un peu lent, un peu impressioniste... un peu ennuyeux en fait.

    Et c'est tout le contraire. C'est la lutte suivie pas à pas. Le plongeon d'abord : un couple qui va mal, qui se drogue, qui se de dispute. Monsieur, qui est chanteur meurt dans sa chambre de moter. Elle... hégérie tragique, muse râleuse, survit en commençant ses aventures en prison. ELle y rencontrera une femme avec laquelle elle écrira de bien belles chansons. Elles seront là clé de sortie du film.

    Entre temps, on la verra lutter pour retrouver son fils... auquel on aurait pas pensé qu'elle tenait autant. Elle retrouve son passé en venant à Paris et essaye, tant bien que mal de rester à flot, entre méthadone et petits boulot. Quelques connaissances des jours plus heureux sont encore là. D'autres non. Et c'est le portrait - presque en creux - d'une personnes à la limite de la gloire... presque du côté de la déchéance qui se dessine. On finit presque par bien l'aimer cette xxx (j(ai oublié son nom) a laquelle le grand père du jeune garçon, accepte par sagesse de présenter son fils.


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  • Super film que je n'avais pourtant aucune envie de voir. Sans doute parce que je n'ai pas trop lu les magasines ou regardé la télé ces denriers temps, mais sans doute que la pub autour du film n'es tpas non plus ce qu'elle émriterait d'être.

    Bref, The Constante Gardener est l'adaptation d'un livre de John le Carré. Je n'en avait vu qu'une avant ; le tailleur de Panama et celle-là est infiniment plus convainquante. Précisons toutefois que je n'ai pas lu le livre.

    L'histoire est celle d'un couple dont on apprendrea très vite que Madame (Tessa) a été tuée et même plus sur une route du Kenya. Juste après, on nous raconte la manière dont ces 2 là se sont rencontrés (très romantique d'ailleurs). On les voit partir ensemble en Afrique. Lui diplomate réveur, elle passionaria charmante. Il travaille. Elle milite. Elle le gêne. Il l'aime. Et quand elle est assassinée, tout est remis en question.

    Leur couple était il solide ?

    Que faisait elle toujours fourée avec un émdecin humanitaire ?

    Quelles étaient ses relations avec les autres membres de la mission britanique.

    Avec Ralph Fiennes, on va remonter tout le fil d'une enquête qui donne envie de pleurer parce qu'on sait que tout cela n'est pas totalement invité. Ou en tout cas que c'est tellement vraissemblable.

    L'Afrique encore une fois victime de son malheur, interne et exporté.

    C'est fort. Et c'est beau en plus.


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  • On ne s'en lasse pas. J'ai attapé le livre un soir en rentrant du travail, parce que je ne voulais réveiller personne en allant chercher le livre en cours sur ma table de nuit... Et comme d'habitude, je me suis laissée prendre.

    En fait, et d'une certaine manière, Orgueil et Préjugé est l'ancêtre de tous les romans Harlequin (en tout cas de la collection blanche qui est la seule dont j'ai lu quelques exemplaires dans ma jeunesse... je ne voulais pas mourir idiote). Le principe est donc le suivant : L'héroine prend en grippe un homme (assez viril de préférence)... et tombe plutôt sous le charme d'un autre garçon, plus aimable, mais qui s'averera avoir des vices cachés. Finalement, l'HOMME aime la jeune fille. Le lui fait savoir et elle réalise que ce qu'elle prenait pour de la distance n'était en fait que de la réserve... et sans doute de l'amour. Ils s'aiment. Le livre se termine.

    Sauf que là... c'est génial.

    Premièrement, tout cela se passe dans ce monde que j'aime tant. Cette Angleterre corsetée, pleine de règles et de convenance... de non-dit et d'apparence. Surtout, Jane Austen est un auteur étonnant. On sent qu'elle s'amuse et se moque de la plupart de ses perosnnages. Même d'Elzabeth, qu'évidemment j'adore, et qui est d'une certaine manière son porte-parole. La charge est parfois un peu lourde, mais l'élegance de l'écriture, même traduite, fait le reste. Et puis... c'est une histoire d'amour. Moi, DArcy je l'aimais dés le début, alors j'aime lire et relire les différentes intrigues qui vont permettre à ces deux là de se dire qu'ils se plaisent.

    Un film sort la semaine prochaine. J'irai voir. Je suis prête à être déçus mais après tout, on ne sait jamais.


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  • L'histoire est simple.

    C'est celle d'u, monsieur tout le monde, qui tient un coffe shop dans un fin fond anonyme de l'Amérique. Heureux en ménage. Connu et aimé de chacun dans son bled. Il est... transparent jusqu'à ce qu'un jour, deux petits malfrats viennet lui chercher des noises dans sa boutique. Ses employés et ses clients sont menacés, monseurs tout le monde fait preuve d'une incroyable habileté pour mettre les gangsters hors d'état de nuir. Il devient un héros et fait la Une des jouraux télévisés.

    Dommage pour lui.. car des gangesters d'un autre calibre affirment l'avoir reconnu et lui parlent comme s'il était un caid reconverti. Le suspens du film consistera à savoir qui il est vraiment. Et au fond... et bien on s'en fiche un peu (et on s'en doute assez vite) car ce qui compte c'est le plaisir de raconter.

    Croncenberg a plaisir à déployer son histoire. A mettre ne place toutes les situations. A les laisser exister. Produire leurs effet... et leurs conséquences. Ca va lentemnt. ca monte en puissance. C'est très très bien  fait.

    Et il y a, évidemment, sans doute une autre histoire qui se raconte a travers celle là. Celle d'une Amérique née dans la violence et qui s'étonne chaque jour de se voir rappeler ce qu'elle est. Ca fait plaisir aux européens. Mais ce sont les américains qui le racontent mieux.


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