• C'est l'histoire, très célébre et très triste, du jeune orphelin Oliver.

    Recueilli par des gardes- barrières, il part un jour à l'orphelinat ou va commencer son calvaire. Brimé, il va passer par la maison d'un croque-mort pour toruver le courage d'aller à Londres ou il va aterrir chez les voleurs. Recueilli par un homme bon, il devra se débarasser du milieu qui lui colle à la peau pour muer et ce, au prix de la mort d'une jeune fille.

    Le film est beau et l'enfant extraordinaire. Son visage est une histoire a lui-seul et, à dire vrai, on ne se lasserait pas de le regarder seulement respirer. Décors fantastique, costumes d'époque... c'est un vrai conte. Mais je regrette un peu que le côté totalement tragique ne me sois pas apparu évident. J'avais si peur pour le petit Oliver que j'étais toute à mon soulagement à la fin. J'ai oublié de pleurer les dégats colatéraux.

    Mais ne boudons pas notre plaisir. C'est du grand, beau et bon spectacle. Hélas, les enfants n'ont pas aimé. Judith a trouvé ça long. EtBen a vraiment eu trop peur que le petit garçon soit toujours malheureux.


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  • Vu il y a un peu longtemps, mais je m'en souviens assez bien, ce qui peut être considéré comme un bon signe.

    Un couple qui approche de la retraite s'achète par hasard une maison à la campagne. Ilsy rencontrent des voisins sympathique, lui aveuge et maire, elle muette ou presque... avec lesquels ils finissent par s'entendre au point d'avoir envie de coucher tous ensemble. Ils le font. Se fachent plus ou moins. Recommencent avec d'autres... ezt pour finir décident apparemment de s'installer tous ensemble... (si j'ai bien compris, mais siur la fin, je ne suis pas sure du tout du tout...).

    Les critiques à la sortie du film - et notamment dans Télérama - étaient étonnemment très contrastée. Les gens semblaient toruver cela ou génial ou ridicule. Pour ma part, je pense que ce ne sera.. ni l'un ni l'autre. Le principal pb étant que pour ce qui me concerne... je n'y ai pas tellement cru. On ne comprend absolument rien au moment ou ils finissent par avoir envie de se toucher les uns les autres. Pour moi, en tout cas, c'est sorti de rien... et ne parlons pas de pierre qui ne connaissait pas le pitch et qui s'attendait à tout sauf à cela (d'autant plus que sa m_re lui avait dit que c'était très bien...). Le sensulaité n'est peu-être pas une chose très facile à montrer au cinéma, mais après tout d'autres y sont très bien arrivés, de David Hamilton (pout les fans) à Woody Allen dans son dernier film... il me semble que c'est possible. A moins que je ne sois pas du tout sensible aux charmes de Sabine Azema ce que je ne crois pas...

    Bref, j'ai aimé... le côté... "à chacun d'inventer sa vie". Mais en l'occurence... je n'y ait rien compris.


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  • J'avais lu "La Vie devant soi", mais rien signé Romain Gary. Et c'est l'amour de Patrick pour l'auteur qui m'a donné envie de voir de quoi il s'agissait. J'ai... adoré.

    Ce livre raconte toute simplement la vie, ou pour être plus exacte la jeunesse de l'auteur, avec une humour, une distance, une chaleur qui m'ont bouleversée. Elevé par sa mère seule, Romain Gary a quitté la Russie très jeune, pour la Pologne d'abord, puis la France, terre promise d'un délire maternel décrit avec affection et lucidité. Là, il grandit, fait des études, la guerre et finit dans la Résistance.

    J'ai beaucoup pensé au "Livre de ma mère" en lisant ce livre, les fameuses 'promesses de l'aube" étant les désirs de la mère, son amour aussi, donné si entier à l'aube de la vie et que Romain Gary passera sa vie à rechercher sans même l'espoir d'être comblé. Mais là ou le livre d'Albert Cohen appelle les sentiments, et notamment pour ce qui me concerne la pitié, Romain Gary appelle notre malice, notre affection, notre goguenarde bienveillance. Autant la mère de Cohen m'agace autant celle de Gary ne peut qu'intriguer. Elle est tout de même incroyable. On ne cesse, du reste, de se demander comment son fils a pu s'en tirer après tant d'ambiguité, tant de culpabilité, tant de pression !!!

    Comme tant d'auteur que j'aime, Romain Gary est plein de distance vis-à-vis de ses personnages, ce qui est d'autant plus d^role au cas d'espère que ces personnages sont lui-même, sa mère, tous les gens qu'ils ont connu. Dans des petites notes - vraiment en trop selon moi - il s'interroge longuement sur cet haine de soi que ses amis lui reprochent d'exprimer (et de penser sans doute). J'avoue ne rien avoir ressenti de tel, au contraire même. Gary n'est pas béat devant lui-même, il se regarde faire et il se fait rire, mais enfin, il s'aime bien. C'est évident. Et il a bien raison.

    Un regret aussi. Une série de page très violente contre la psychanalyse et notamment ceux qui seraient tenté de parler de complexe d'Oedipe à son sujet (tiens donc !). Il prend la chose totalement au premier degré et éprouve le besoin de préciser (à 40 ans passés) qu'il ne souhaite pas coucher avec sa mère !!! C'est d'autant plus facheux qu'il fait par ailleurs preuve d'une lucidité à son égard qui m'a enchanté.

    Je recommande ! Et j'ai envie de découvrir le reste.


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  • Enfin un film de Jim Jarmush ou je ne m'endors pas.

    Je suis allée en voir beaucoup d'autres, danas ma prime jeunesse, avec Bertrand et toute la bande du collège et je ne me souviens plus si j'osais le dire... mais je m'y ennuyais ferme.

    Là non ! Mais je suis ressortie frustrée tout de même. Parce que j'ai eu l'impression que le réalisateur ne terminait pas son film.

    L'histoire c'est celle d'un type qui se fait quitter par sa xème copine. Et qui reçoit une lettre, anonyme, d'une femme lui disant qu'elle a eu un fils de lui, il y a à peu près 20 asn. Et que le fils est parti. Et qu'il se pourrait bien qu'il soit à la recherche de son père. Poussé par son voisin, le père (Bill Murray) part à la recherche de ses amours d'antant, pour en savoir plus. Le film raconte sa tournée.

    Les scènes se suivent donc et ne se ressemblent pas tellement. Dans l'ensemble, c'est assez drôle. Et Bill Muray fait évidemment merveille dans ce rôle de s"ducteur paumé, âgé, comme absent de sa vie.

    Le fils il ne le trouvera pas. Et nous, il nous laisse en plan avec une ébauche de scéanrios et plein de questions. La vie est souvent comme ça. C'est vrai. Mais pas les films. Et moi... j'ai toujours du mal à n'avoir QUE des quesiton quand la lumière se rallume. Je ne dois pas assez aimer le mystère.

    Tres très bon point ; la musique, ethiopienne du film. J'adore.


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  • Film de Mickael Hanneke dont je n'ai vu qu'un seul autre film. Incroyable, d'ailleurs : la pianiste.

    Le pitch est très bien. C'est l'histoire d'un type, animateur de télé, qui reçoit chez lui des cassette filmée devant chez lui... puis dans la maison de ses parents. Lui et sa femme se sentent rapidement menacée. Leur couple n'a pas l'air bien solide du reste. il a des soupçons. Pense à un enfant que sa femille avait (intetion d'adopte quand il était petit. Il avait, alors, fait ce qui'l fallait pour que ça ne se fasse pas. Et se passé lu explose alors au visage (c'est le cas de dire... le tupe finit par se trancher la gorge devant lui).

    En fait... le problème de ce film, c'est que je n'y crois pas. Le personnage joué apr Daniel auteil n'éprouve aucune culpabilité et ce n'est pas crédible. Qu'enfant, il ait pu s'en sortir en se disait que rien n'était de sa faute. Soit. Mais qu'adule, quand tout ressurgit, il n'en concoive aucun remords... moi je n'y crois pas.

    autre problème... ces gens ne sont tellement pas sympathiques qju'on n'éprouve vraiment aucune angoisse pour eux. A la limite, on se dit... bien fait.

    En fait, de mon point de vu, le plus intéressant dans ce film, ce sont les rapports des 2 personnages du couple. juliette Binoche est très convaincante, manifestement trèd agacée dés que son mari ouvre la bouche. Cette agressivité très contenue, car on est dans le êilleur milieu, ronge le film. Et m'a fascinée.


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