L'histoire avait déjà tot pour me plaire. En 1943, une jeune femme découvre qu'elle est enceinte. Elle s'en rejouit, mais son mari, qu'elle aime, et qui est dans la Résistance trouve que ce n'est pas le moment. Il s'occupe de la faire avorter. Elle se laisse faire et apprend que l'enfant aurait été une fille. Dés c emoment là, elle se met à rêver, régulièrement, de cette petite fille, Louise, qu'elle n'a pas eue.

Son mari la trompe. Elle l'aime encore. Elle le trompe. Mais elle l'aime toujorus; ELle se fait une amie. Ses rêves continuent. Et sa fille (colette, qui vivant déjà avant cette histoire d"avortement) lui offre un jour un tableau représetnant une image qu'elle croit sortie de son rêve. Elle le détruit. Est hospitalisée. Et fini par rentrer chez elle ou son amie à pris sa place.

Hannah finira par s'en sortir par la force de la parole

Premier bon point : le livre est presque halletant. On est véritblament pris dedans. On a envie de savoir ce qui va lui arriver. Comment les choses vont tourner. Sans doute, et c'est le 2-me bon point - parce que ce personnage, cette Hannah est formidable. Sympahique, courageuse, fine, lucide. Elle a tout pour plaire.

Et puis l'auteur (qui est proche de la psychanalyse à titre personnelle) sème tout le long du livre des tas d'indice qui permettent surement à ceux qui en ont l'habitude de comprendre comment son inconscient recycle sa vie, pour la rêver et l'orienter. Par exemple, à propos de ses gaffes... son père lui a dit quand elle était enfant : tu n'en fera pas d'autres. De fait, elle n'a pas fait d'autres enfants. C'est un exemple parmi cent autres. Cet aspect m'a beaucop plu.

Et puis j'aime ces histoires qui se passent ou qui naissent pendant la guerre; qui ont quelque chose à voir avec la déportation. Je ne sais pas pourquoi.. mais c'est comme ça.

Je pense en tout cas souvent à ses pages vite lues. Et suis presque sure d'en avoir été durablement marquée.